(VOVWORLD) - L’Ecole polytechnique de Hanoï vient d’organiser une fête culturelle japonaise, l’Oshougatsu, à laquelle ont participé des milliers de personnes. Il s’agit en fait d’un évènement annuel destinée à promouvoir la culture japonaise, bien sûr, mais aussi à intensifier l’amitié entre les deux peuples.
L’Ecole polytechnique de Hanoï vient d’organiser une fête culturelle japonaise, l’Oshougatsu, à laquelle ont participé des milliers de personnes.
photo : anninhthudo.vn
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Ce que nous entendons en ce moment n’est autre que la danse Yosakoi, l’un des numéros phares de cet Oshougatsu 2018. C’est une forme d’art à la fois traditionnelle et moderne, typique du pays du Soleil levant. Dieu An, étudiante à l’Université de Technologies de Hanoï:
«C’est vrai que c’est une danse japonaise, mais nous y avons ajouté un zest d’esprit vietnamien. Je suis très heureuse, en tout cas, de participer à une telle fête.»
Le public a pu à cette occasion admirer le plus grand Kadomatsu du Vietnam |
En japonais, «Oshougatsu» signifie tout simplement «nouvel an». Traditionnellement, il s’agit de célébrer l’arrivée du génie Toshigamisama, qui apporte santé, chance et prospérité. Ici, il s’agit d’un programme non lucratif organisé par le club de japonais HEDSPI Nichibu de l’Ecole polytechnique de Hanoï dans le but de recréer l’ambiance du Nouvel An japonais et de promouvoir les échanges culturels entre les deux pays. Comme nous l’indique Lai Van Hai, membre du comité organisateur, c’est la sixième année que le club organise cette fête qui prend de plus en plus d’ampleur.
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Le public a pu à cette occasion admirer le plus grand Kadomatsu du Vietnam. Il s’agit d’un objet décoratif traditionnel du Nouvel An japonais, généralement fait de sapin et de bambou, symbole de longévité et de santé. Mais il y avait aussi une exposition de 10.000 fleurs de cerisier et 5.000 fleurs de glycine de Chine, ainsi que des clôtures en bois de style japonais. A cela il faut ajouter de la calligraphie, des masques, du thé, des Kadomatsu en miniature, des Teru Teru - sorte de poupée artisanale faite à base de papier ou de tissu blanc que les Japonais accrochent aux fenêtres des maisons avec une corde les jours de pluie en chantant une comptine traditionnelle qui tient lieu de prière. A noter, enfin, la présence de stands gastronomiques qui ont bien sûr remporté un vif succès. Lai Van Hai, membre du comité organisateur:
«A la différence de l’édition 2017, cette année, on a vraiment l’ambiance des quatre saisons, chaque saison correspondant à une activité spécifique. S’ils le souhaitent, les visiteurs peuvent participer eux mêmes à la fabrication des produits artisanaux.»
La fête aura permis aux jeunes vietnamiens de mieux connaître le Japon et ses habitants, et aux Japonais qui se trouvaient là de se sentir chez eux le temps d’une soirée. Shunto Adachi, un étudiant japonais au Vietnam:
«C’est un ami vietnamien qui m’a parlé de cette fête. En tant que Japonais, je suis bien évidemment prêt à jouer le rôle d’animateur. Je suis très heureux de voir une fête traditionnelle japonaise au Vietnam et de voir l’enthousiasme que ça suscite.»
La fête a été aussi l’occasion de rapprocher les jeunes des deux pays.