(VOVWORLD) - Le monde entier a exprimé sa condamnation et sa consternation à la suite de l'attaque contre l'hôpital Al Ahli dans la bande de Gaza, survenue dans la nuit du 17 octobre, entraînant la perte tragique de plus de 500 vies.
Le président américain, Joe Biden, a été parmi les premiers à réagir à cette attaque. Il a exprimé sa profonde consternation face aux pertes humaines dévastatrices résultant de l'incident et a donné l'ordre aux agences de sécurité américaines de mener une enquête approfondie et de recueillir toutes les informations pertinentes. De plus, il a contacté le roi Abdallah II de Jordanie ainsi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour discuter de la situation à Gaza. Le président américain prévoit de se rendre en Israël ce mercredi 18 octobre dans l'espoir de contribuer à une résolution pacifique du conflit.
Les dirigeants d'autres pays et organisations internationales ont également vivement condamné l'attaque perpétrée contre l'hôpital Al Ahli. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lancé un appel à toute l'humanité, exhortant à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux brutalités sans précédent qui sévissent dans la bande de Gaza. La délégation russe a affirmé son intention de condamner cette attaque dans le projet de résolution sur Israël-Gaza qui sera soumis au vote mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU. Volker Turk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a également appelé la communauté internationale à prendre des mesures pour punir les responsables de cette attaque.
"Les hôpitaux sont des lieux sacrés et doivent être protégés à tout prix. Bien que l'étendue exacte de la brutalité de cette attaque ne soit pas encore connue, il est évident que la violence et les meurtres doivent cesser immédiatement. Tous les pays influents doivent déployer tous leurs efforts pour mettre fin à cette terrible situation. Les auteurs de cette attaque doivent être tenus responsables de leurs crimes."
L'OMS a confirmé que l'hôpital Al Ahli fonctionnait normalement au moment de l'attaque et qu'il servait également de refuge à de nombreux civils ayant fui leur domicile dans la bande de Gaza ces derniers jours. Il a été précisé que cet hôpital, parmi les 20 du nord de la bande de Gaza, avait été évacué vers le sud par l'armée israélienne. L'OMS considère cette évacuation comme impossible et appelle Israël à revenir sur cette décision.
Actuellement, tant l'armée israélienne que les forces du Hamas nient toute implication dans l'attaque et rejettent la responsabilité sur l'autre partie.