Photo : France 24

L’annonce du nouvel accord a été faite par le gouvernement espagnol, qui assure la présidence tournante du Conseil européen, sur le réseau social X (anciennement Twitter) après une réunion des ambassadeurs des pays de l’UE. Le nouvel accord est le fruit d’un compromis entre l’Allemagne et l’Italie, qui ont accepté de faire des concessions sur les mesures d’urgence et les normes humanitaires.

Le nouvel accord prévoit un mécanisme de traitement des demandes d’asile plus rapide et plus flexible, qui réduira le temps de traitement et simplifiera le transfert des demandeurs d’asile d’un pays à un autre au sein de l’UE. En situation de crise, le pays d’accueil d’origine pourra demander aux autres membres de l’UE d’accepter moins de demandeurs d’asile après seulement quatre semaines de traitement des demandes, au lieu de plus de 18 semaines auparavant. Ce règlement vise à éviter une crise comme celle de 2015, lorsque des millions de personnes ont afflué vers l’Europe et que certains États membres de l’UE ont été débordés par le nombre de demandeurs d’asile.

Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande Marlaska, a salué l’accord comme étant historique et a déclaré qu’il accélérerait la ratification de l’accord au Parlement européen plus tard cette année. La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a déclaré quant à elle que cet accord constituait une étape importante vers la motion de solidarité obligatoires entre États membres de l’UE.

«Il est temps que l’Europe se dote d’un système commun, ordonné et efficace en matière de politique d’asile et de migration. Nous ne pouvons plus retarder la résolution du problème migratoire, qui est un défi majeur pour notre continent», a-t-elle déclaré. 

Les dirigeants des pays de l’UE tiendront le 6 octobre un sommet informel à Grenade (Espagne) et le nouvel accord sur la migration sera discuté plus en détail. En outre, ils réévalueront la faisabilité d’accords sur la migration entre l’UE et d’autres pays.