(VOVWORLD) - Une session élargie du Conseil de sécurité de l’ONU a eu lieu jeudi sur la situation dans la bande de Gaza, ravagée par des mois de conflits incessants, et sur les tensions qui s'étendent à l'ensemble de la région du Moyen-Orient.
Tor Wennesland, coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient. Photo: AVI |
Tor Wennesland, coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a décrit la situation humanitaire sur place comme choquante, insoutenable et désespérée. Les Palestiniens déplacés à l’intérieur de l’enclave sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau, d’abris et de médicaments, tandis que les maladies transmissibles augmentent fortement, que les conditions d’hygiène sont insalubres et qu’il y a un «effondrement quasi total» de l’ordre public, a-t-il alerté.
Tor Wennesland a ensuite appelé à une réponse collective, coordonnée et globale non seulement pour résoudre la crise immédiate dans la bande de Gaza, mais aussi pour aider à restaurer un horizon politique pour les Palestiniens et les Israéliens. «Pour ce faire, nous avons besoin de toute urgence d'un accord pour parvenir à un cessez-le-feu humanitaire et à la libération des otages», a-t-il souligné, ajoutant également la nécessité de créer un espace de dialogue sur la violence.
Christopher Lockyear, Secrétaire général de Médecins Sans Frontières (MSF), a de son côté averti que le droit de veto pourrait entraver les efforts visant à adopter un cessez-le-feu immédiat à Gaza et entrainer par conséquent davantage des pertes humaines.
Pour sa part, le Représentant permanent adjoint des États-Unis auprès de l’ONU, Robert Wood, a déclaré que la meilleure façon de promouvoir une paix et une sécurité durables en Israël était de soutenir la création d'un État palestinien indépendant.
L'ambassadeur de France auprès de l'ONU, Nicolas de Rivière, a quant à lui déclaré que la tâche urgente était de parvenir à une trêve pour protéger les civils et assurer l'acheminement de l'aide humanitaire dans la région, ainsi qu’à la libération inconditionnelle de tous les otages.