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L’âge de la majorité des victimes se situe entre 60 et 79 ans. Ces chiffres ont été révélés mardi à Hanoi par le Département de protection sociale, relevant du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales suite à l’étude réalisée sur les personnes handicapées et les victimes des engins explosifs datant de la guerre dans ces deux provinces centrales du Vietnam.

Ces données ont été recueillies grâce à des logiciels mis en œuvre à titre expérimental dans 318 communes des provinces de Quang Binh et de Binh Dinh, avec l’aide de l'Agence sud-coréenne de coopération internationale (KOICA) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Jung-Myung Cho, directrice adjointe de KOICA Vietnam, indique:

«Nous continuerons d’accompagner les victimes les plus graves. Elles bénéficieront gratuitement de soins médicaux et de la réhabilitation fonctionnelle nécessaire ou encore de formations professionnelles. Notre objectif est de favoriser leur insertion sociale».