Les gardes-frontières coupent les cheveux pour les enfants démunies. Photo :http://baotnvn.vn

Abandonné dès son plus jeune âge par son père après la mort de sa mère, Y Phu Mlô, 5 ans, vit avec ses grands-parents maternels à Drang Phôk, un hameau peuplé de l’ethnie M’nông, dans le district de Buôn Dôn. Pris en charge par les soldats stationnés au poste frontière de Srêpôk, le petit garçon bénéficie désormais de la plus grande attention.

Dô Van Nhuong, lieutenant-colonel dudit poste-frontière, explique :

«Au début, Mlô était chétif et timide.  Les soldats de  notre poste-frontière l’ont pris en affection et aujourd’hui, il progresse bien et est plein de vie. Nous lui souhaitons une belle vie et  un avenir heureux».

Chaque jour, les gardes-frontières amènent Y Phu Mlô en classe et lui proposent des activités ludiques. Pour le petit garçon, les soldats sont devenus un peu ses deuxièmes papas.

«Ma maman est morte et mes grands-parents sont pauvres. Je ne mangeais pas tous les jours à ma faim. Avec les gardes-frontières, je mange bien, je peux jouer et maintenant je connais toutes les lettres de l’alphabet. L’année prochaine, j’entrerai au CP et je promets d’être sage et assidu dans mes études».

Lancé en 2019, le programme a déjà permis de venir en aide à 4 enfants défavorisés des districts d’Ea Sup et Buôn Dôn. Le commandement des gardes-frontières de Dak Lak souhaiterait multiplier ce type d’intervention dans l’ensemble de la province.

 Le colonel Dô Quang Thâm, commissaire politique adjoint dudit commandement:

«Nous allons continuer de soutenir les enfants démunis pour leur offrir un meilleur avenir.»

Photo: daknong.gov.vn

Soutenus par leurs papas adoptifs dévoués qui sont les gardes-frontières, l’avenir des élèves défavorisés de Dak Lak est désormais plus lumineux. Ce programme a aussi permis de resserrer les liens entre les soldats et les populations frontalières.