(VOVWORLD) - Les tensions entre l'Iran et les États-Unis étaient toujours très fortes jeudi 11 juillet malgré la visite du conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron à Téhéran.
Le 10 juillet 2019, le président iranien, Hassan Rohani (d) a reçu Emmanuel Bonne (g), le conseiller diplomatique du président français, qui s'est rendu à Téhéran pour tenter de sauver l'accord de 2015. STRINGER / IRANIAN PRESIDENCY / AFP |
Le président américain Donald Trump a en effet menacé la République islamique de nouvelles sanctions. L'Iran, de son côté, campe sur ses positions en refusant toute concession tant que les États-Unis n'auront pas renoncé aux sanctions économiques qui frappent durement l'économie iranienne comme l'a expliqué le chef de la diplomatie iranienne.
«Soit les Européens prennent des mesures contre les sanctions américaines, soit les États-Unis cessent leur guerre économique contre l'Iran», a déclaré dans un premier temps le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif.
La prochaine étape sera de l'enrichissement à 20%, a expliqué un responsable du nucléaire iranien.
Téhéran a déjà décidé de ne plus respecter le seuil de 3,6% d’enrichissement d’uranium, le maximum défini par l'accord nucléaire de 2015. La République islamique pourrait aller plus loin si les Européens ne font rien pour protéger l'économie iranienne.