Selon la Commission, Google a exploité ses positions dominantes, avec son moteur de recherche Google Search et son magasin d’applications Google Play, pour favoriser ses propres services au détriment de la concurrence.

La Commission a établi deux conclusions indiquant que Google privilégiait ses services internes, tels que le commerce en ligne, les hôtels et les voyages, en leur accordant une place dominante dans les résultats de recherche, au détriment des offres tierces, une pratique interdite par le DMA.

Le DMA est une loi clé de l’Union européenne, conçue pour assurer une concurrence équitable entre les entreprises numériques et protéger les consommateurs.

Google a rejeté ces accusations. Selon Oliver Bethell, directeur senior de la concurrence chez Google, les modifications demandées par la Commission européenne compliqueraient l’accès à l’information pour les utilisateurs et réduiraient le trafic vers les entreprises européennes.