Photo liberation.fr

Il aura fallu trois ans et demi de déchirements dans les familles et d’invectives au Parlement pour que le grand saut dans l’inconnu, voté à 52 % par les Britanniques en 2016, se concrétise. Le Royaume-Uni doit désormais s’atteler à la tâche difficile de rebâtir des relations avec le bloc réduit à 27 mais aussi les grandes puissances comme les États-Unis de Donald Trump qui lui font des appels du pied.  

Peu avant l’heure fatidique, 23 h à Londres, minuit à Bruxelles, le premier ministre Boris Johnson a prédit que le Brexit, dont il a été un promoteur acharné, serait un « succès retentissant », « quels que soient les obstacles ».