(VOVWORLD) - À
compter du 1er janvier, cinq nouveaux pays entreront au Conseil de
sécurité de l’ONU pour deux ans. Parmi eux, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Afrique
du Sud et trois puissances régionales. Reste à savoir si les consensus seront
plus faciles avec des États-Unis de plus en plus imprévisibles.
Photo d'illustration
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Maintenant
que Nikki Haley, la «star» du Conseil de sécurité, est partie, la Maison
Blanche entend la remplacer par une ex-journaliste, Heather Nauert,
porte-parole du Département d’État.
Plusieurs
craignent que Heather Nauert «n’adopte une ligne “America First” plus dure que
celle de Nikki Haley».
Fin 2018,
à propos du Yémen, le Conseil a vu les États-Unis menacer d’un veto un texte de
son plus proche allié en principe, le Royaume Uni, un évènement encore jamais
vu et traumatisant pour Londres, rapporte un ambassadeur du Conseil sous
anonymat.
Pour la
première fois, les cinq nouveaux arrivants se sont entendus avec les cinq
autres membres non permanents du Conseil (Pologne, Pérou, Koweït, Guinée
équatoriale et Côte d’Ivoire) pour se partager les présidences de comités et en
présenter la liste au «P5», le groupe des cinq permanents (États-Unis, Russie,
Chine, France et Royaume-Uni).