(VOVWORLD) - Les élus de la Chambre américaine des représentants ont clos, mardi 3 janvier, leur séance sans parvenir à élire leur «speaker».
Il s’agit d’une première en cent ans depuis 1923 car, en dépit des trois tours, le candidat favori, le républicain Kevin McCarthy, n’est pas parvenu à aplanir les tensions dans son camp pour rassembler 218 voix nécessaires et être élu.
La position de l’élu de Californie s’est fragilisée en raison de la contre-performance du GOP aux élections de mi-mandat, en novembre 2022, et du fait qu’une poignée d’élus trumpistes l’accusent de ne pas être assez conservateur.
La séance reprendra ce mercredi. Si aucun candidat n'obtient la majorité des voix au troisième tour de scrutin, les membres de la Chambre des représentants devront voter jusqu'à ce qu'un nouveau président soit élu. Selon la loi, un nouveau mandat de la Chambre des représentants des États-Unis ne peut commencer qu'après la fin de l'élection du chef de cet organe législatif.