(VOVWORLD) - Ce lundi, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a annoncé à la presse que des exercices militaires conjoints avec les États-Unis, impliquant des moyens nucléaires américains, étaient envisagés.
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol lors de son discours du Nouvel An, à Séoul le 1er janvier 2023. Photo : Yonhap/AVI |
Dans une interview au journal Chosun Ilbo, Yoon Suk-yeol explique en effet que «le parapluie nucléaire» américain et sa «dissuasion élargie» ne suffisent plus à rassurer les Sud-coréens. «Les armes nucléaires appartiennent aux États-Unis, mais la préparation, le partage d'informations, les exercices et l'entraînement doivent être effectués conjointement par la République de Corée et les États-Unis», estime-t-il, ajoutant que Washington accueillait cette idée «plutôt positivement».
Les propos du président sud-coréen semblent être une réponse directe à ceux tenus la veille par Kim Jong-un. Dans son message de Nouvel An, le dirigeant nord-coréen a appelé à une augmentation exponentielle de l’arsenal nucléaire de la République populaire démocratique de Corée pour faire face à son voisin et aux États-Unis.
Toujours lundi, le président américain Joe Biden a démenti les propos tenus par son homologue sud-coréen. Washington ne discutent pas avec Séoul de la possibilité d'organiser des exercices nucléaires conjoints, a-t-il déclaré.