(VOVWORLD) - Malgré des ressentis différents, les Vingt-Sept sont parvenus dans la nuit de jeudi à vendredi à acter le principe de sanctions contre la Turquie pour prévenir l’escalade en Méditerranée orientale.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen
(photo Reuters)
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Neuf heures de débat pour accoucher d’un texte qui ne mentionne pas le mot « sanctions » mais en acte la possibilité si le comportement de la Turquie ne change pas.
Jeudi soir à Bruxelles et jusqu’à une heure avancée de la nuit, les Vingt-Sept ont eu bien du mal à formuler un message de fermeté au président turc Recep Tayyip Erdogan, ce partenaire avec lequel les relations ont regagné en tension depuis l’été mais que tous ne veulent pas « punir » de la même manière.
Mis au défi par Chypre de menacer clairement Ankara de représailles si ses actions de forage gazier et pétrolier dans les eaux chypriotes (et grecques) devaient reprendre, les dirigeants européens ont fait un premier pas en ce sens: tous « les instruments et outils » sont donc désormais sur la table pour répondre aux provocations, en l’occurrence une panoplie de sanctions prévues par le traité, comme la réduction de la coopération économique. Le président turc a été appelé à se garder de toute nouvelle aventure sous peine de s’y exposer en décembre quand les Vingt-Sept referont le point sur le dossier.