Lors de son discours, le Premier ministre a annoncé que la réduction de la dette publique et du déficit budgétaire serait la priorité absolue. Son plan prévoit de ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, un objectif plus modeste que les 5% initialement visés par le précédent gouvernement. Ces nouvelles projections s'accompagnent d'une révision à la baisse de la croissance, désormais estimée à 0,9% pour l'année en cours, contre 1,1% initialement envisagé.

François Bayrou a également exprimé sa volonté de rouvrir les discussions sur la réforme des retraites en 2023, un sujet qui divise profondément la société française.

En matière de politique migratoire, il a annoncé le rétablissement du Comité interministériel de contrôle de l'immigration, chargé de définir les orientations pour mieux maîtriser les flux migratoires.

Le budget de la santé bénéficiera d'une hausse significative, avec une progression des dépenses de 3,3% prévue dans le prochain PLFSS, dépassant les 2,8% initialement programmés.

Enfin, concernant l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, François Bayrou a convoqué les représentants politiques locaux à Paris fin janvier, avec l'ambition affichée de parvenir à un accord avant avril 2025.