(VOVWORLD) - Un enseignant français a été décapité ce
vendredi, en fin d'après-midi à Conflans-Sainte-Honorine, en Ile-de-France.
Photo: Le Monde
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Les hommes de la
brigade anticriminalité de la ville ont découvert la victime et, 200 mètres
plus loin à Eragny-sur-Oise, ont tenté d'interpeller un homme armé d'un couteau
qui les menaçait et ont fait feu sur lui.
La victime, professeur d'histoire géographie,
avait montré récemment à ses élèves des caricatures de Mahomet lors d'un cours
sur la liberté d'expression. Le professeur avait été menacé par des
parents et avait même déposé plainte au commissariat.
L'agresseur présumé, qui est décédé des
suites de ses blessures, serait un ressortissant russe de confession musulmane.
Né en 2002 à Moscou, il a crié «Allah Akbar» avant d'être
abattu. L'enquête a été confiée à la Sous-direction antiterroriste de
la police judiciaire et à la Direction générale de la sécurité intérieure.
Quelques heures après
cet attentat, le président français Emmanuel Macron s’est rendu sur place et a
répété sa détermination à lutter contre le terrorisme islamiste.
« Un de nos concitoyens a été
assassiné aujourd'hui parce qu'il enseignait, parce qu'il a prôné à des élèves
la liberté d'expression, la liberté de croire et de ne pas croire. Notre
compatriote a été lâchement attaqué, a été la victime d'un attentat terroriste
islamiste caractérisé. L'obscurantisme et la violence qui l'accompagne ne
gagneront pas, ils ne nous diviseront pas. C'est ce qu'ils cherchent et nous
devons nous tenir tous ensemble », a-t-il déclaré.