(VOVWORLD) - Le gouvernement syrien a condamné ce vendredi les propos du président américain Donald Trump, lequel avait déclaré la veille que l'heure était venue pour les États-Unis de reconnaître la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan.
Donald Trump, le 21 mars 2019 - Photo Joshua Roberts/Reuters
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Dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Sana, Damas se dit déterminé à récupérer le plateau du Golan par «tous les moyens possibles».
À Moscou, également, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, citée par l'agence de presse RIA, a déclaré que tout changement de statut du Golan représenterait une violation flagrante des décisions des Nations unies sur cette question.
De la même façon, l'Iran, grand allié régional du régime de Damas, a jugé illégale et inacceptable une reconnaissance par Washington de la souveraineté israélienne sur le Golan. Israël, qui s'est emparé du plateau du Golan en 1967, lors de la guerre des Six Jours, l'a annexé en 1981, ce que le Conseil de sécurité de l’ONU a jugé nul et non avenu.
En revanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est félicité de cette décision. «Merci président Trump!», a immédiatement tweeté Benjamin Netanyahu après l'annonce de l'ancien homme d'affaires new-yorkais, dont il a loué le «courage».