S’exprimant à la presse lundi, le chef de l’ONU s’est dit être étonné par le fait que des milliers de partisans de l'ancien président du Brésil, Jair Bolsonaro, aient enfoncé, la veille, les portes du Congrès national, de la Cour suprême et du palais présidentiel, refusant la victoire de Lula à l'élection présidentielle. Il espère que cet assaut n’influencera ni le pouvoir ni la démocratie du Brésil.

Toujours ce lundi, Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a, quant à lui, appelé les autorités brésiliennes à enquêter sur l’affaire et à traduire les auteurs devant la loi.

Le même jour, lors de son entretien téléphonique avec le président brésilien fraîchement élu Lula da Silva, le président américain Joe Biden lui a fait part de son soutien, et l’a invité à se rendre aux États-Unis début février.

Dans une déclaration commune publiée lundi, les présidents américain Joe Biden et mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, ainsi que le Premier ministre canadien Justin Trudeau, ont condamné les violences et les entraves à la transition pacifique du pouvoir au Brésil.

Les policiers brésiliens ont arrêté en date du 9 janvier plus de 1.500 putschistes pro-Bolsonaro qui campaient devant le cartel de l’armée et demandaient une intervention militaire contre le président élu Lula da Silva.