(VOVworld) – L’Association d’amitié Japon-Vietnam a organisé samedi la “journée pour les victimes vietnamiennes de l’agent orange” à Tokyo. C’est la troisième année consécutive où cette journée avait lieu au Japon. 200 personnes sont venues au rendez-vous. Placé sous le thème “La guerre du Vietnam n’est toujours pas terminée”, l’événement présentait aux Japonais les conséquences de l’agent orange/dioxine utilisé par l’armée américaine pendant la guerre, ainsi que les douleurs inconsolables des victimes.

Le comité organisateur a appelé les Japonais à soutenir la lutte pour la justice des victimes vietnamiennes. Shigemitsu Ahara, chef du comité, a fait savoir: “Le gouvernement américain avait dédommagé les soldats de son pays contaminés par l’agent orange. Il paraît donc évident qu’il doive demander pardon aux victimes vietnamiennes en les indemnisant. C’est tout à fait logique que les victimes vietnamiennes traduisent cette affaire devant la justice. Nous continuerons à les soutenir. Et nous leur souhaitons beaucoup de courage pour gagner cette lutte pour la justice.”

La 3ème “journée pour les victimes vietnamiennes de l’agent orange” au Japon s’est déclinée en 3 parties: une projection de film, un séminaire sur la dioxine et un concert caritatif. Le point d’orgue aura été le tout premier film documentaire de Masako Sakata intitulé “Agent orange – un requiem personnel”. Ce film a profondément touché les spectateurs. La réalisatrice a elle-même créé une bourse intitulée “Les graines de l’espoir” destinée aux élèves contaminés par la dioxine. En 3 ans, 66 élèves ont bénéficié de cette bourse d’une valeur totale de 60 mille dollars. Masako Sakata nous confie: “Je crois que chacun d’entre nous peut commencer à aider les victimes de l’agent orange par des actes tout à fait simples. Un peu d’espoir suffira. C’est ainsi que j’ai créé la bourse “Les graines de l’espoir”.”

La “journée pour les victimes vietnamiennes de l’agent orange” s’est terminée par un concert réunissant plusieurs artistes vietnamiens et japonais. Cette journée a également été l’occasion pour les volontaires de l’Association d’amitié Japon-Vietnam de vendre des livres, des souvenirs et des produits artisanaux fabriqués par des victimes vietnamiennes de l’agent orange, afin de constituer un fonds caritatif.