(VOVWORLD) - Un an jour pour jour après l'assassinat du professeur d'histoire Samuel Paty, décapité par un jeune islamiste tchétchène pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet, la France a rendu hommage, ce samedi, à l'enseignant, devenu symbole de la liberté d'expression.
Des fleurs déposées en hommage à Samuel Paty devant son collège à Conflans-Sainte-Honorine, le 17 octobre 2020. Photo: AFP/TTXVN |
Plusieurs cérémonies se sont déroulées en hommage à celui que le président Emmanuel Macron avait qualifié de "héros tranquille" de la République française.
Dans l'entrée du ministère de l'Éducation nationale à Paris, une plaque a été inaugurée dans la matinée du samedi par le Premier ministre Jean Castex, qui etait aux côtés des parents et de la famille de Samuel Paty.
Dans un discours solennel, le chef du gouvernement a présenté l'enseignant comme "un serviteur de la République", "victime du terrorisme islamiste et de la lâcheté humaine".
Dans l'après-midi, la famille de l'enseignant a été reçue par le président Emmanuel Macron à l'Elysée, alors qu'un square parisien va être rebaptisé de son nom. À Conflans, ou Samel Paty était en poste, un monument en forme de livre doit être dévoilé et des enseignants de son collège prononceront un discours, lors d'une rare prise de parole.
L'attentat avait bouleversé un pays déjà fragilisé depuis le début de la décennie par plusieurs attaques djihadistes, et relancé des débats passionnels autour de la liberté d'expression, de la religion, de la laïcité et du droit de blasphémer.