La Grèce est depuis des semaines tendue vers cette échéance considérée comme l'occasion de reconquérir le prestige du pays d'où s'est embrasée la crise de la dette (Photo Louisa Gouliamaki. AFP)

(VOVworld) - La Grèce prend  la présidence semestrielle de l’Union européenne et espère en tirer parti pour regagner un peu du prestige perdu depuis son premier sauvetage financier en 2010. Pour le premier ministre Antonis Samaras, qui dirige une coalition extrêmement fragile avec 153 députés sur 300, il s’agit d’abord de remettre la Grèce sur un pied d’égalité avec les autres Etats membres. Dans l’immédiat, la Grèce, qui promet une présidence très économe de l’Union, avec quelque 120 réunions organisées à Athènes seulement et pas dans les îles, veut faire avancer au mieux les dossiers prioritaires: Union bancaire, soutien aux crédits aux PME, lancement de la «garantie jeunesse », pour aider les jeunes dans les régions les plus défavorisées à accéder à un emploi, un stage ou une formation. Elle promet d’être active sur deux autres dossiers qui tiennent à cœur aux pays de la Méditerranée: l’immigration et la politique maritime. Le 16 décembre dernier, l’Union européenne a signé avec la Turquie un accord de réadmission, longtemps attendu, pour obliger la Turquie à accepter le retour chez elle des migrants clandestins qui traversent son sol pour se rendre en Grèce.