(VOVWORLD) - «Il est temps de mettre en œuvre l’accord» avec l’Iran sur la reprise des inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré lundi le directeur général de cette organisation onusienne, Rafael Grossi.
Des responsables participent à la cérémonie d’ouverture de la 69ᵉ Assemblée générale de l’AIEA à Vienne, Autriche, le 15 septembre 2025. Photo : REUTERS/Lisa Leutner |
Ce serait «un bon signe que des accords et des ententes sont possibles», a-t-il ajouté, lors de l’ouverture de la 69e assemblée générale de l’AIEA à Vienne, en Autriche.
L’Iran avait suspendu sa coopération avec le gendarme onusien du nucléaire après les attaques en juin d’Israël, puis des États-Unis, contre ses installations nucléaires et militaires, ainsi que des zones résidentielles. Rappelant ces attaques, Rafael Grossi a souligné que l’Iran et l’AIEA avaient depuis travaillé pour rétablir la confiance et pour tenter de continuer leur travail malgré toutes ces difficultés.
En réponse, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, a souligné que si le parlement de son pays avait voté, suite aux attaques, une loi qui bannit en principe toute coopération avec l’AIEA, «cela ne constitue pas un retrait du TNP» (Traité de non-prolifération des armes nucléaires). Il a appelé à une nouvelle définition de la manière de mettre en œuvre les garanties dans de telles conditions, en particulier en ce qui concerne l’assurance de la sécurité et de la sûreté des installations nucléaires et du personnel.