(VOVworld)- Le président égyptien par intérim, Adly Mansour, a promulgué hier une loi imposant des mesures draconiennes autour du droit de manifester. Le texte autorise, entre autres, les forces de l’ordre à recourir à la force si nécessaire. C’est une loi qui, à peine promulguée, est déjà très controversée au sein de la société égyptienne. Depuis plusieurs semaines déjà, une grande partie de la société égyptienne s’inquiétait de ce projet de loi leur imposant d'informer la police avant de manifester, de fournir l’identité des organisateurs, et de dévoiler le trajet emprunté. Le texte en vigueur donne également carte blanche au ministre de l’Intérieur pour décaler ou interdire un rassemblement, et surtout, disperser par la force les manifestants si nécessaire.

Une vingtaine d’ONG de défense des droits de l’homme ont immédiatement dénoncé «l’approche oppressive» des autorités installées par l’armée après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi.