(VOVworld) – Les Chinois ont agi au mépris du droit international, ont estimé certains chercheurs français, spécialiste de l’Asie du Sud-Est. David Camroux est docteur en histoire politique et professeur de l’Université Sciences Po Paris:

Ces eaux ne font pas parti de ce fameux « langue de boeuf », « les lignes en 9 points » et la chine ne les considèrent pas. Elle ne les souhaite pas malgré le fait qu’elle a signé le traité d’UNCLOS. Elle ne veut pas surtout avoir une règlement par le droit internationale de ce différent. 

David Camroux est docteur en histoire politique et professeur de l’Université Sciences Po Paris

De son côté, Monique Chemillier Gendreau, ancienne présidente de l’association des juristes de l’Europe a affirmé que la ligne en langue de boeuf renvendiquée par la Chine ne reposait sur aucun fondement juridique.

La Chine a officialisé et elle a déhà publié mais ce n’était pas encore officiel. Elle a officialisé sa prétention avec une ligne en 9 traits qu’on appelle la langue de boeuf. Et elle dit « javais les droits historiques : tous les eaux et tous les territoires dans cette ligne sont à moi pour des raisons historiques. Ça c’est totalement contraire à UNCLOS, c’est à dire mer territorial 12 miles marins, zone économique exclusive 200 miles marin, plateau continental selon la morphologie des sols. Et quand on parle de droit historique, il faut apporter la preuve. La chine n’apporte aucun preuve du tout.

Monique Chemillier Gendreau, ancienne présidente de l’association des juristes de l’Europe

 D’après les chercheurs français, le fait qu’une déclaration sur la mer Orientale ait été publiée lors de la 24^ème conférence des ministres des Affaires Etrangères de l’ASEAN récemment tenue au Myanmar démontre l’importance qu’accordent les pays aséaniens à cette récente affaire. Ils ont, en revanche, proposé que l’ASEAN prenne position de manière plus forte.