Les litiges en mer Orientale doivent être réglés par voie pacifique

Une conférence internationale sur la Mer Orientale a eu lieu lundi et mardi à Kuala Lumpur, en Malaisie. 120 experts, chercheurs et diplomates venus de 25 pays, dont le Vietnam, étaient présents. Intitulée "Mer Orientale: Récentes mutations et propositions pour un règlement pacifique des litiges", la conférence a porté sur plusieurs grands volets: les dernières évolutions; la sécurité en mer et le rôle de la diplomatie dans la libre navigation; les propositions et plans pour mettre un terme aux litiges en Mer Orientale; en marge, des discussions en groupe ont été organisées. Dans son discours inaugural, le vice-ministre malais des Affaires étrangères, Richard Riot Anak Jaem, a souligné l'importance de la Mer Orientale pour l'Asie du Sud-Est et a précisé que l'ASEAN était liée à jamais à cette mer sur le plan historique, culturel, social, économique et biologique. Il a affirmé que les différends sur la question de la Mer Orientale devaient être réglés par voie pacifique et diplomatique, dans le but de renforcer la compréhension et la coopération entre les pays concernés, et pour faire de cette zone maritime une région pacifique et harmonieuse. Les experts et chercheurs venus de Malaisie, des Philippines, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Chine, d'Australie et de Singapour sont intervenus pour avancer des propositions permettant de définir des mesures propres au règlement efficace des différends en Mer Orientale et à terme, envisager de meilleures coopérations régionales.

Les participants se sont également penchés sur l’application de la “Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale”, l'élaboration d’un “Code de conduite des parties en mer Orientale”, et l'importance stratégique des délimitations dans cette zone pour le commerce.

Dans son intervention, le directeur du Centre de recherche sur la Mer Orientale, relevant de l'Académie de la diplomatie du Vietnam, Tran Truong Thuy, a dressé un état des lieux. Il a souligné la nécessité d’édifier un code de conduite concret, dans le but de renforcer la confiance et la coopération régionale pour que les conflits soient réglés de façon définitive.

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