Une foule afflue vers la Place Rouge pour assister célébrer l'annexion des quatre régions ukrainiennes à la Russie. Photo: Reuters

Cette annexion, a-t-il rappelé, ne repose sur aucun fondement légitime et constitue une violation du droit international et de la Charte des Nations Unies. Joe Biden a également tenu à préciser que les États-Unis considéraient toujours les frontières internationalement reconnues de l’Ukraine comme étant les seules valables. Par le biais d’aides militaires et diplomatiques, les États-Unis continueront à soutenir l’Ukraine dans ses efforts visant à récupérer ses territoires, a promis Joe Biden. 

Le même jour, les États-Unis et leurs alliés ont annoncé une série de nouvelles sanctions. 109 membres de la Douma (chambre basse du Parlement russe) et 169 membres du Conseil de la Fédération (chambre haute) ont été ajoutés à la liste noire des États-Unis.

Le département américain du Commerce a quant à lui ajouté 57 entreprises situées en Russie et dans la péninsule de Crimée à la liste des entités soumises à des restrictions d’exportations.

De son côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’annexion par la Russie des quatre régions ukrainiennes était illégitime.

Dans leur déclaration commune, les 27 dirigeants de l’Union européenne ont affirmé qu'ils ne reconnaîtraient jamais l’officialisation par la Russie de l’annexion de ces régions ukrainiennes.

Pour sa part, le Royaume-Uni a décidé d’interdire l’entrée sur son territoire d’Elvira Nabioullina, gouverneure de la Banque centrale de Russie, et de geler ses avoirs.

Le Canada a aussi élargi ses sanctions contre la Russie, en ajoutant 43 personnes qui sont l’épouse, les enfants et d’autres membres de la famille du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ainsi que 35 représentants des régions de Donetsk, Lugansk, Zaporijjia et Kherson, à sa liste noire.