(VOVWORLD) - « Une nuit horrible de bombardements aveugles de zones résidentielles », a dénoncé mercredi le représentant spécial de l'ONU, Ghassan Salamé, sur son compte Twitter, après que le district d'Abou Salim a été touché.
Le chaos en Libye - Photo AFP/TTXVN
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« Pour le bien-être des trois millions de civils qui vivent dans le Grand Tripoli, ces attaques doivent cesser maintenant », a-t-il ajouté.
Khalifa Haftar, chef de l'Armée nationale libyenne (LNA), qui contrôle une grande partie de l'est et du sud de la Libye, mène une campagne militaire depuis deux semaines pour prendre le contrôle de Tripoli des mains des combattants fidèles au gouvernement reconnu par l'ONU.
« L'utilisation aveugle d'armes explosives dans les zones civiles constitue un crime de guerre », a souligné M. Salamé, qui dirige également la Mission d'appui des Nations Unies au Libye (MANUL), dans une déclaration. Il a exprimé « avec une grande tristesse » ses « condoléances les plus sincères » aux familles des victimes et a souhaité aux blessés un prompt rétablissement.
Selon les premiers rapports médicaux, les victimes civiles de l'attaque de la nuit comprennent des femmes et des enfants blessés, ainsi qu'une famille dont la mère, la fille et la petite-fille ont toutes été tuées.
Alors que les combats se poursuivent à Tripoli et dans les environs, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a indiqué que le nombre de personnes déplacées est actuellement à son plus haut niveau depuis le début de la crise actuelle.