(VOVWORLD) - L’ONU a condamné jeudi la frappe israélienne du 11 septembre contre une école abritant des déplacés dans la bande de Gaza. L’attaque a causé la mort de 20 civils, dont des femmes et des enfants, ainsi que de six des collaborateurs de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a souligné la nécessité de mener une enquête indépendante et approfondie sur cette frappe aérienne israélienne. Il a également souligné l’importance d'assurer la sécurité des civils ainsi que des installations civiles dans lesquelles ils se réfugient. Réitérant son appel à un cessez-le-feu et à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, le chef de l'ONU a appelé toutes les parties prenantes à éviter d'utiliser les écoles, les abris ou les zones environnantes à des fins militaires, tout en les exhortant à respecter le droit international humanitaire.
Auparavant, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, avait exprimé son indignation face à cette nouvelle frappe israélienne.