(VOVWORLD) - Le 23 mars, le tribunal principal de la ville d’Istanbul, en Turquie, a ordonné l’arrestation officielle du maire de la ville, Ekrem Imamoglu, ainsi que d’environ 20 autres personnes.
Affrontements entre manifestants et forces de l'ordre près de l'hôtel de ville d'Istanbul, le 21 mars. Photo: AFP |
La veille, lors d’un interrogatoire mené par la police antiterroriste, Ekrem Imamoglu avait rejeté toutes les accusations de corruption et de terrorisme portées contre lui.
Des centaines de milliers de partisans du maire d’Istanbul sont descendus dans la rue pour manifester, alors que le principal parti d’opposition, le Parti républicain du peuple, estime que cette arrestation a des motivations politiques.
Bien que la majorité des manifestations se soient déroulées pacifiquement, à Istanbul, à Ankara et à Izmir, certaines ont dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué que 323 personnes avaient été arrêtées lors de ces manifestations violentes.
Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, âgé de 54 ans, a été arrêté le 18 mars dans le cadre de deux enquêtes distinctes, liées à une fraude dans un appel d’offres en 2023 et à des accusations de soutien au Parti des travailleurs du Kurdistan.