Myanmar: les dirigeants du monde appellent l’armée à libérer d’Aung San Suu Kyi.

(VOVWORLD) - Les dirigeants du monde ont continué d’exprimer leur inquiétude après l’arrestation par l’armée birmane d’Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants du parti de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) le 1er février dernier.

Mercredi 10 février, lors de son entretien téléphonique avec son homologue indonésien Retno Marsudim, le ministre japonais des Affaires étrangères Toshimitsu Motegi a appelé l'armée birmane à libérer la conseillère d'État Aung San Suu Kyi et à rétablir la démocratie dans ce pays d'Asie du Sud-Est. Le chef de la diplomatie indonésienne a de son côté plaidé pour le maintien de la sécurité et un retour rapide de la démocratie au Myanmar.

Mercredi également, lors de sa conversation téléphonique avec son homologue japonais, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken a appelé l’armée birmane « à libérer tous les responsables du gouvernement ainsi que les dirigeants de la société civile et à respecter la volonté du peuple de Birmanie telle qu’exprimée lors des élections démocratiques du 8 novembre ».

Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi que les États-Unis allaient prendre des sanctions contre les généraux qui avaient arrêté Aung San Suu Kyi, réclamant une nouvelle fois la libération «immédiate» de la conseillère d’État. 

«Nous allons identifier une première série de cibles cette semaine», a-t-il déclaré, annonçant le gel des avoirs américains «qui bénéficient au gouvernement du Myanmar», tout en maintenant l’aide américaine dans le domaine de la santé et tout «ce qui bénéficie directement au peuple du Myanmar». «L’armée doit rendre le pouvoir et respecter la volonté du peuple», a-t-il martelé.

Le rapporteur spécial des Nations unies pour le Myanmar Tom Andrews a pour sa part demandé aux forces de sécurité birmanes d’arrêter de recourir à la force contre les manifestants. 

 

 

 

Sur le même sujet

Commentaires

Autres