(VOVWORLD) - Le 15 octobre, face à la menace d’un « no deal », la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays occupe la présidence tournante de l’Union européenne, a demandé au Royaume-Uni de rester ouvert aux compromis.
Lors de la réunion de l'UE le 15 octobre (photo AFP/TTXVN)
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Les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union « constatent avec inquiétude que les progrès réalisés sur les questions clés qui intéressent l’Union ne sont toujours pas suffisants pour qu’un accord soit conclu ». Et ils réclament que Londres fasse « le nécessaire pour rendre un accord possible ».
Sur Twitter, par la voie de son négociateur David Frost, le Royaume-Uni s’est dit « déçu » par ces demandes et même « surpris que l’Union européenne ne s’engage plus à travailler de manière intensive », au vu de ces conclusions.
Le négociateur de l’Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier, a ensuite annoncé en conférence de presse qu’il souhaitait continuer à négocier la semaine prochaine à Londres, puis la suivante à Bruxelles, et ce de manière « intensive ». « J’ai proposé à l’équipe britannique de négocier dans le bref espace de temps qu’il nous reste, de façon à discuter d’un accord jusqu’à fin octobre », a-t-il expliqué, se disant « absolument déterminé à trouver un accord juste ».
Le second jour du sommet vendredi 16 octobre est dédié aux relations extérieures, notamment au regain de tensions avec la Turquie en Méditerranée orientale et au Nagorny Karabakh.