Cette décision intervient alors que les enquêteurs cherchent à arrêter le président Yoon Suk Yeol pour l'interroger sur l'imposition de la loi martiale dans la nuit du 3 décembre. L'avocat Yoon Kab Keun a déclaré que "les préoccupations concernant la sécurité et les incidents potentiels" empêchaient le président Yoon d’assister à l'audience du 14 janvier. Selon cet avocat, "les questions de sécurité et de protection personnelle doivent être réglées" avant que le président Yoon puisse comparaître.
Auparavant, la Cour constitutionnelle avait annoncé que la première audience de destitution se tiendrait le 14 janvier, avec cinq séances prévues jusqu'au 4 février. Les avocats du président Yoon Suk Yeol ont indiqué que celui-ci se présenterait à l’audience de destitution à un moment "approprié" pour présenter ses arguments.
Selon la législation sud-coréenne, si le président Yoon Suk Yeol ne se rend pas à l'audience du 14 janvier, la cour devra clore la session et la reconvoquer le 16 janvier, après quoi la procédure pourrait continuer même en son absence.