(VOVWORLD) - Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol fait face à une pression sans précédent après avoir déclaré, puis rapidement levé, la loi martiale.
Le 4 décembre, l’opposition, composée de six partis, a soumis un projet de loi visant à sa destitution lors d’une session de l’Assemblée nationale. Parmi ces partis figurent le Parti démocrate (DP), principale force d'opposition, le Parti de la reconstruction de la Corée, le Parti de la réforme, le Parti progressiste, le Parti du revenu de base et le Parti social-démocrate.
Le texte a recueilli le soutien unanime des 191 députés de l’opposition, tandis qu’aucun élu du Parti du pouvoir du peuple (PPP), actuellement au pouvoir, ne s’est associé à cette démarche. Le DP prévoit de présenter le projet de loi en séance plénière dès le 5 décembre. Conformément à la loi, l’Assemblée nationale disposera ensuite de 72 heures pour voter sur la destitution.
Park Seong-Joon, haut dirigeant du DP, a estimé qu’une adoption pourrait intervenir cette semaine.