(VOVWORLD) - Les 15 membres
du Conseil de sécurité de l'ONU se sont réunis mercredi 7 mars pour évoquer la
non-application du cessez-le-feu d'un mois en Syrie exigé dans leur résolution
adoptée à l'unanimité le 24 février.
Photo d'illustration
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Cette réunion,
convoquée « en urgence » à la demande du Royaume Uni et de la France,
s’est tenue à huis clos.
« Il faut
mettre la pression sur ceux qui ont une influence sur le régime syrien »,
a déclaré avant la rencontre l'ambassadeur français à l'ONU, François Delattre.
Il faut aussi
que le régime syrien donne les autorisations nécessaires à tout convoi
humanitaire, « ce qui n'est pas le cas aujourd'hui », a indiqué
François Delattre. « Il est impossible de baisser les bras face à la
situation dramatique qui prévaut en Syrie, notamment dans la Ghouta orientale.
Les populations civiles sont les premières victimes et l'offensive terrestre et
aérienne du régime dans la Ghouta se poursuit », a déploré le diplomate
français.
Il y a une « intense
frustration » au sein du Conseil de sécurité, a abondé un diplomate d'un
autre pays sous couvert d'anonymat.