(VOVWORLD) - Recep Tayyip Erdogan peut continuer à saccager les derniers pans de démocratie dans son pays, la « désescalade récente » avec l’UE, la Grèce et Chypre, a conduit les Vingt-Sept à proposer à Ankara de réchauffer les relations.
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L’UE a confirmé qu’elle veut offrir à la Turquie la perspective d’une coopération apaisée « mutuellement bénéfique »: il est dans « l’intérêt stratégique » des Européens de rétablir un environnement « stable et sécurisé » avec ce turbulent voisin. Un objectif partagé jeudi à Bruxelles avec le secrétaire d’Etat US Antony Blinken.
Les Européens souhaitent normaliser les relations avec la Turquie après une année de tensions. Mais ils vont opter pour une démarche «progressive, conditionnelle et réversible», a annoncé le président du Conseil européen Charles Michel dans sa lettre d’invitation au sommet européen.
«Nous avons assisté à des développements positifs de la part de la Turquie, mais la situation reste fragile», a expliqué jeudi le chef de la diplomatie Josep Borrell, venu présenter au sommet un rapport et des options d’actions.
«Ce ne seront pas des discussions faciles, mais j’espère que nous parviendrons à un résultat», a déclaré jeudi la chancelière Angela Merkel devant les députés du Bundestag.