Photo: baomoi.com

Cette campagne annuelle est l’occasion de sensibiliser aux effets nocifs et mortels de l’exposition au tabagisme ou à la fumée des autres et de décourager la consommation du tabac sous quelque forme que ce soit.

Au Vietnam, dans le cadre de la semaine nationale sans tabac, de nombreuses activités ont été organisées par le ministère vietnamien de la Santé afin de sensibiliser davantage à l’effet négatif que le tabac a sur la santé pulmonaire, allant du cancer aux maladies respiratoires chroniques, et au rôle fondamental des poumons dans la santé et le bien être de tous. Aujourd’hui, chaque province du pays a son propre comité de lutte contre le tabagisme. Les collectivités locales se sont engagées à généraliser l’interdiction de fumer dans les lieux publics, dans les établissements publics comme privés.

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Lors d’un meeting organisé le 26 mai à Hanoi, le vice-ministre de la Santé Nguyên Viêt Tiên a appelé à une application plus stricte de la loi contre les méfaits du tabagisme et à l’organisation d’activités concrètes en écho à cette Journée mondiale sans tabac. Il a invité les fumeurs à abandonner cette mauvaise habitude pour leur propre santé, celle de leurs familles et de la communauté.

« Le ministère de la Santé appelle les fumeurs à arrêter de fumer dès aujourd'hui afin de prévenir et de retarder le développement des maladies causées par le tabac. Nous devons œuvrer tous ensemble pour une vie sans tabac », a dit-il.

La fumée de tabac est la principale cause de cancer du poumon et elle est responsable de deux tiers des décès dus à cette maladie dans le monde. L’exposition involontaire à la fumée des autres, au domicile ou sur le lieu de travail, augmente elle aussi le risque de cancer du poumon. Mais il faut savoir que le simple fait d’arrêter de fumer peut réduire les risques de cancer: 10 ans après cet arrêt, il diminue environ de moitié par rapport à un fumeur.

Pour atteindre l’un des objectifs de développement durable (ODD) consistant à réduire d’un tiers, d’ici à 2030, le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles, la lutte antitabac doit être une priorité pour les gouvernements et les communautés dans le monde entier. Les pays devraient riposter à l’épidémie de tabagisme par l’application totale de la Convention-cadre de l’OMS et l’adoption de mesures MPOWER au plus haut niveau possible, ce qui impliquerait d’élaborer, de mettre en œuvre et de faire respecter les mesures de lutte antitabac les plus efficaces qui visent à réduire la demande.