(VOVWORLD) - La
lutte contre la corruption bat son plein au Vietnam. Elle s’est fortement
accélérée, suite au 4ème plénum du comité central du Parti (11ème
exercice) et au 12ème Congrès national du Parti communiste
vietnamien, deux réunions dans lesquelles le Parti a maintes fois exprimé sa
volonté inflexible d’éradiquer ce fléau. Pour cela, le PCV envisage son
remodelage profond pour se renforcer. Certains doutent, à tort, de l’efficacité
des dispositions existantes dans cette lutte, considérée par la population
comme une avancée majeure pour le pays.
La 12ème session du comité central d'anti-corruption - Photo noichinh.vn
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Le
fléau social de la corruption existe partout dans le monde, quel que soit son
degré d’enracinement. Au Vietnam, la lutte contre la corruption constitue une
mission de première importance et requiert une vigilance de tous les instants
de la part du régime politique mais aussi de la société toute entière.
Premiers progrès
Le
Parti et l’Etat ont pris de nombreuses mesures et mis en place différents
dispositifs pour prévenir et lutter contre la corruption. La population est
invitée à dénoncer les infractions auprès des autorités, du Front de la patrie
du Vietnam, des organisations sociopolitiques ou même auprès des médias. Grâce
à son implication massive, la corruption recule peu à peu. Plusieurs affaires
particulièrement graves et complexes ont été découvertes et sévèrement jugées. Les
comportements relatifs à la corruption ou à la dégénérescence politique et
idéologique diminuent grandement au sein du Parti. En parallèle, les réformes
administratives, la modernisation des hôpitaux, l’amélioration de la qualité
des services ainsi que les engagements pris par les établissements scolaires
contre les notations aléatoires représentent autant d’évolutions capables de
contenir et de faire reculer la corruption. La population s’en félicite et les
indices de satisfaction recueillis sur la qualité des services publics montrent
une nette amélioration de celle-ci.
Les
efforts consentis dans cette lutte contribuent de fait au maintien de la
stabilité politique, au développement socioéconomique mais aussi à la
consolidation de la confiance du peuple envers le Parti et l’Etat.
Un combat de longue haleine
Suite
à ces résultats encourageants, le Parti et l’Etat souhaitent maintenant
compléter les dispositifs politiques et le cadre juridique afin de lutter plus
efficacement contre la corruption. Les exigences formulées par le Parti
vis-à-vis des dirigeants d’organes publics ont été renforcées, tout comme les règlements
intérieurs du PCV. L’Etat veille pour sa part à l’amélioration de sa
gouvernance socioéconomique. Afin de repousser la corruption, le Vietnam renforce
aussi sa coopération internationale et s’est engagé à appliquer la Convention
des Nations Unies sur la lutte contre la corruption, selon les termes et lois
relatives au pays.
Lors
de son 4ème plénum, tenu fin octobre 2016, le comité central du Parti
communiste vietnamien avait adopté une résolution identifiant 27 formes de
dégénérescences politiques, idéologiques et morales au sein du Parti. Il a
également approuvé des mesures visant à y remédier. Soutenu par la population,
le PCV se montre plus que jamais déterminé à lutter contre la corruption.