Le général Abdourahmane Tiani (à droite) a été proclamé par les putschistes nouveau chef d'État du Niger. Photo : Reuters

Berlin a également averti qu'il pourrait prendre des mesures supplémentaires. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères allemand a déclaré qu'actuellement, il n'y a aucun plan d'évacuation des citoyens allemands ou des troupes présentes au Niger, mais des préparatifs sont en cours en cas d'aggravation des tensions dans le pays. Le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement a également décidé de mettre fin à la "coopération bilatérale de développement" avec le Niger.

Le même jour, l'Union européenne (UE) et la France ont également décidé de suspendre leur aide financière et leur coopération en matière de sécurité avec le Niger. La France a également condamné le coup d'État et a appelé au rétablissement de la Constitution au Niger, ainsi qu'au retour de Mohamed Bazoum à la présidence.

Le 26 juillet dernier, des putschistes au Niger ont renversé le président Bazoum et l'ont placé en résidence surveillée au Palais présidentiel, tout en fermant les frontières et en décrétant l'état d'urgence à l'échelle nationale. Le 28 juillet, le Général Abdourahamane Tchiani a déclaré être le nouveau dirigeant du pays pendant la période de transition et a mis en garde contre toute intervention militaire étrangère qui entraînerait des situations de chaos.