Ils ont décidé de suspendre immédiatement toutes les transactions commerciales et financières avec ce pays, et ont fixé un ultimatum d'une semaine à la junte pour restaurer l'ordre constitutionnel. Ils ont affirmé ne pas exclure un recours à la force. De plus, ils ont demandé spécifiquement la libération immédiate du président Bazoum.

Au même moment à Niamey, des milliers de manifestants soutenant les militaires putschistes ont convergé dans la matinée devant l'ambassade de France. Certains ont tenté d'y pénétrer, mais ont été dispersés par des grenades lacrymogènes. Ce rassemblement a été dénoncé par Paris, et le président français Emmanuel Macron a prévenu qu'il ne tolérerait aucune attaque contre la France et ses intérêts au Niger. Il a également menacé de répliquer de manière immédiate et inflexible en cas de violences.