(VOVWORLD) - Le Royaume-Uni et
le Japon ont signé un accord commercial, ce vendredi 23 octobre à Tokyo. Pour
Londres, il s’agit du premier grand traité post-Brexit. Il recouvre
différents secteurs allant du textile aux nouvelles technologies, en
passant par le fromage et des pièces automobiles.
Les ministres des deux pays ont signé un accord commercial, ce vendredi 23 octobre à Tokyo | Photo: Reuters
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La ministre
britannique du Commerce international Liz Truss et le ministre japonais des
Affaires étrangères Toshimitsu Motegi ont donc signé un accord, et ce, alors
même que d’intenses négociations se poursuivent entre Britanniques et
Européens. Ce texte permettra au Royaume-Uni d’augmenter la valeur de ses
échanges commerciaux avec le Japon de 15,2 milliards de livres sterling (16,8
milliards d’euros au cours actuel).
L’accord, qui
reproduit en grande partie l’accord Union européenne-Japon, entrera en vigueur
le 1er janvier, au moment où pour Londres, s’achèvera la
période de transition post-Brexit. L’accord en question recouvre différents
secteurs allant du textile aux nouvelles technologies, en passant par le
fromage et des pièces automobiles.
Les services
financiers constituent l’essentiel des exportations britanniques vers le
Japon : 28% actuellement. Mais en vertu de ce nouvel accord, le vin
mousseux, les manteaux et chaussures fabriqués au Royaume-Uni, le fromage
Stilton, ainsi que le porc et les biscuits britanniques, deviendront moins
chers au Japon. Quant aux entreprises britanniques, elles pourront opérer plus
facilement au Japon. Dernier point, non négligeable: Londres aura des liens
plus étroits avec les onze autres pays du Traité commercial transpacifique.
Il faut savoir que
le chiffre des échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et le Japon s’est
élevé plus de 30 milliards de livres sterling l’année dernière. Le Japon
exporte déjà chaque année pour environ douze milliards d’euros de marchandises
vers le Royaume-Uni, principalement des automobiles, des pièces automobiles et
d’autres machines, tout en important pour près de 8,1 milliards d’euros de
marchandises du Royaume-Uni, notamment des produits pharmaceutiques, des
produits médicaux et des voitures.
Reste maintenant à
ce que l’accord commercial soit approuvé par les parlements des deux pays: une
formalité, en principe.