(VOVWORLD) - Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a été arrêté le 15 janvier par le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO), provoquant de vives tensions politiques à Séoul.
Cette arrestation sans précédent dans l’histoire constitutionnelle du pays met en lumière des tensions politiques exacerbées. Le parti au pouvoir (PPP) a réagi par la voix de son président du comité d'urgence, Kwon Young-se, dénonçant une "arrestation illégale" et promettant des poursuites contre les responsables du CIO. L'opposition, menée par le Parti démocrate, s'est au contraire félicitée de cette décision. Son chef des députés, Park Chan-dae, y voit une étape nécessaire pour "rétablir l'ordre constitutionnel et la démocratie".
À l’international, le ministre Hayashi Yoshimasa, chef de cabinet du gouvernement japonais, a déclaré lors d’une conférence de presse ce mercredi matin:
«Bien que le Japon s’abstienne de tout commentaire sur les affaires intérieures d’autres pays, Tokyo suit de près les récents développements en République de Corée. Ce pays voisin est un partenaire indispensable dans la résolution de nombreuses questions. Dans le contexte stratégique actuel, l’importance des relations entre les deux pays demeure capitale», a-t-il déclaré.