(VOVWORLD) - L’ambiance festive et joyeuse du printemps a déjà envahi tout le pays, du Nord au Sud, notamment Tam Hiêp, un îlot alluvial rattachée au district de Binh Dai dans la province méridionale de Bên Tre, située au milieu de la rivière Tiên.
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Le printemps à la commune de Tam Hiep. Photo: Nhât Truong/VOV |
Il faut prendre un ferry pour se rendre à cet îlot captivant. À l’approche du Nouvel An lunaire, son terminal de ferry est particulièrement animé, bondé de personnes travaillant loin de leur domicile et impatientes de rentrer chez elles pour savourer le bonheur des retrouvailles familiales.
En effet, au cours des dernières années, la qualité de vie des habitants locaux ne cesse de s’améliorer grâce, notamment, au modèle touristique des jardins fruitiers. Ce modèle, en plein essor, repose sur près de 600 hectares de terres cultivées avec des longanes, des pamplemousses verts et des noix de coco. Il a permis aux agriculteurs locaux de stabiliser leurs revenus, générant un revenu moyen annuel par habitant de plus de 2.500 dollars.
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Nguyên Van Chân, habitant du hameau No1 de Tam Hiêp. Photo: Nhât Truong/VOV |
Grâce à ce modèle combinant harmonieusement la culture du ginseng avec le tourisme, Nguyên Van Chân, habitant du hameau No1 de la commune de Tam Hiêp, gagne chaque année plusieurs centaines de millions de dôngs, ce qui permet à sa famille de célébrer un Têt décent.
«Je cultive le ginseng depuis maintenant neuf ans. C’est actuellement le plus grand jardin de ginseng du Sud d’Ouest. Je propose également des activités expérientiellespour les touristes dans mon jardin, ainsi que des ateliers d’instruction sur la culture du ginseng. Ce modèle me procure un revenu important et stable. Je suis très content, notamment à l’approche du Têt, car il y a beaucoup de choses à acheter», partage-t-il.
Les cultivateurs de longanes Xuông Com Vang partagent le même bonheur que Nguyên Van Chân. Leurs jardins attirent de nombreux touristes, tant nationaux qu’internationaux. Pendant le Têt, le nombre de visiteurs augmente considérablement par rapport aux jours ordinaires. Tous sont impressionnés par la beauté des paysages et les spécialités locales de Tam Hiêp.
«J’aime vraiment y revenir. Les routes ici sont bien couvertes par des arbres, très belles et agréables. Il n’y a pas trop de monde comme dans beaucoup d’autres endroits, ce qui nous permet de ressentir la vraie nature paisible de la campagne vietnamienne.»,a-t-il dit.
«C’est la première fois que je viens dans cette île.J’y ai vécu des expériences très intéressantes, comme faire du vélo à travers les jardins de longanes et de cocotiers, des paysages très typiques de Bên Tre. C’est aussi la première fois que je visitais un jardin de ginseng, une découverte tout à fait nouvelle pour moi.»
Forte de l’abondance de ses produits agricoles de qualité, Tam Hiêp mise également sur la transformation pour répondre aux besoins du Têt traditionnel. Ces produits sont particulièrement appréciés par les consommateurs, comme le souligne Lê Quôc Dung, directeur de la coopérative agricole de Tam Hiêp.
«Pour répondre aux besoins du Têt, notre coopérative propose une palette variée de produits, notamment du kumquat sec assaisonné, du miel, des longanes Xuông Com Vang et des noix de coco. La vie desmembres de la coopérative est stable, ce qui leur permet de célébrer le Têt joyeusement et chaleureusement.»
Afin que tout le monde puisse accueillir un Têt décent, les autorités locales, en collaboration avec les entreprises et les bienfaiteurs, ont distribué des cadeaux aux familles bénéficiaires des politiques sociales, aux foyers pauvres et à ceux vivant au seuil de la pauvreté, comme l’a indiqué Nguyên Huu Tho, président du Comité populaire de la commune de Tam Hiêp.
«Nous mobilisons les donateurs pour venir en aide aux familles ayant servi la nation, aux ménages pauvres et aux ménages quasi pauvres. La commune organise également des activités culturelles et artistiques pour célébrer avec joie l’arrivée du Têt.», précise-t-il.
Grâce à l’attention particulière des autorités, la commune de Tam Hiêp a beaucoup changé, notamment en matière d’infrastructures néo-rurales, améliorant ainsi le bien-être social local. Mais pour Tam Hiêp, il n’est pas question de s’endormir sur ses lauriers: on n’arrête pas le progrès, on le poursuit…